Avant de te montrer un tas de photos du mariage et de te raconter le déroulé de la journée, il faut que je rattrape mon retard sur les prestataires et que je te raconte le combat que ça a été pour les trouver !
Commençons par la coiffure
Dès le début, je savais plus ou moins ce que je voulais en coiffure et surtout ce que je ne voulais pas. Et ça, ça aide beaucoup. Je savais aussi à qui je voulais demander de me coiffer. En effet, j’étais modèle pour une amie en maîtrise de coiffure pendant mes années de fac. Lorsque je suis partie en région parisienne, j’ai fait plusieurs fois le déplacement jusqu’en Alsace pour qu’elle puisse s’entraîner et, pour son épreuve, j’étais prête à reprendre le train. Le sort en a décidé autrement, c’est l’autre coiffure imposée qui est sortie donc je n’ai pas eu à faire cet ultime déplacement.
Pendant notre année au Canada, je ne l’ai pas vu. En même temps, avec plus de 6000 km entre nous, c’était dur d’aller boire des verres le vendredi soir entre amis (avec mon homme et le sien). Pourtant, à notre retour, je lui ai demandé si elle voulait bien me coiffer pour mon mariage. J’avais confiance en elle, je savais qu’elle coiffait bien et puis je la connais donc autant faire travailler des amis. Et là, tu le vois venir gros comme une maison : faire travailler des amis ce n’est pas toujours LA bonne idée. On va dire que ça dépend beaucoup du degré d’amitié, ça mériterait même un diagramme ça !
Bref, reprenons le fil. Bien entendu, elle a accepté et, bien entendu, même si je la connaissais, je comptais la payer. Je lui envoie donc pleins de photos récupérées sur Pinterest avec mes envies, mes inspirations et on cale un rendez-vous pour un essai en janvier.
Lors du rendez-vous, voilà qu’elle me demande ce que je veux. Ce à quoi je m’empresse de lui répondre « Ben quoi, tu n’as pas vu toutes les photos que je t’ai envoyées par mail ? » « Ah ben si j’ai vu, mais je n’ai pas ouvert les photos. » Et voilà comment on glace le sang d’une future mariée !
Voici un tout petit aperçu de mes inspirations Pinterest…
Crédits photo (creative commons) : Pinterest
Heureusement : vive la technologie !
On peut regarder vite fait sur le smartphone quelques photos de coiffure que j’avais pré-enregistrées pour lui montrer. Mon conseil : toujours être prévoyante, on est mieux servie par soi-même, donc on enregistre les inspirations sur son téléphone pour les avoir à portée de main au cas où.
Je lui explique mon envie de chignon flou, d’une tresse ou plusieurs, de peut-être un effet de cheveux lâchés sur le côté. Et là, c’est le coup de massue : « Ok, ça marche, par contre, je vais essayer de te faire une tresse mais ça fait longtemps que je n’en ai plus fait, je ne suis pas sûre de me rappeler. » Voilà, là tu l’auras deviné, je suis au fond du gouffre.
Finalement, la coiffure n’était pas si mal, mais je lui ai bien dit que ce n’était pas encore ça, pas vraiment ce que je voulais, même si c’était sympa. Qu’il faudrait voir pour l’améliorer mais partir de cette base.
C’est là qu’on va commencer à rire…
La déception
Arrive mon EVJF.
Ma soi-disant amie refuse de faire un peu de route (1 heure) pour venir le soir. Malgré tout ce qu’a pu tenter ma super-témoin, rien n’y fait, elle ne viendra pas. Pour la route, c’est un peu une excuse qui a eu du mal à passer et qui d’ailleurs n’est toujours pas passée : j’ai fait des heures de train Paris-Strasbourg pour lui servir de modèle, ma cousine est venue de Lyon exprès pour mon EVJF, laissant son bébé de trois mois environ avec le papa, et j’ai bien vu les différents efforts qui ont été faits par d’autres de nos proches pour venir comme faire garder leur enfant pour pouvoir venir à nos EVC respectifs.
Bref, la pilule est très mal passée mais comme j’avais besoin d’elle pour ma coiffure, j’ai laissé couler.
La réalité qui commence à pointer le bout de son nez
Je la recontacte donc début avril pour voir pour un second essai coiffure. Et là elle me répond : « ah bon , mais il y a besoin d’un deuxième essai ? Mais normalement ça ne se fait pas ! » J’ai failli faire un meurtre par texto interposé, finalement je me suis contentée de la maudire.
Là, c’est sûr, je cherche un autre coiffeur ! À un mois du mariage, je n’ai pas le temps de me prendre la tête avec quelqu’un qui n’a pas envie de me coiffer alors que j’essayais de lui trouver des solutions. (NdlA : comme en plus elle travaillait le samedi, et qu’elle ne voulait pas poser – trop – de RTT, je lui ai même proposé de venir me coiffer à 13 heures alors que la mairie était à 15 heures. On ne peut pas me reprocher de ne pas avoir été conciliante).
Savoir trouver un autre prestataire !
Sauvée par un autre coiffeur ! Une autre amie a rencontré un super coiffeur et m’a montré sa coiffure en photo en janvier ou février. C’était pile dans le style que je voulais !
Ni une, ni deux, je la recontacte et lui explique mon souci et elle me donne le numéro de son coiffeur qui, par chance, est disponible le jour de mon mariage. Un essai est organisé vite fait. En une heure il me fait trois propositions de chignons différents et je les aime tous les trois !
J’avais mon coiffeur et ma coiffure !!!
Crédits photo : Photos personnelles
Voici quelques photos de mes trois essais, mais je ne veux pas te dire quelle coiffure j’ai choisi !
Et je précise : excuse ma tête déterrée… je n’étais pas maquillée et très très fatiguée !
Petit interlude : j’ai eu beaucoup de mal à amener ma Maman à l’essai coiffure, mais j’avais vraiment besoin d’elle avec moi. Comme je ne suis pas allée essayer des robes en magasin, je n’ai pas vraiment eu de moment privilégié avec elle et, pour moi, avoir son avis sur un détail aussi futile que la coiffure, ça m’importait. Je voulais qu’elle soit là pour au moins un moment dans ces préparatifs !
Opération maquillage
Alors autant pour la coiffure c’était un enchaînement qui arrive dans la vie malheureusement, autant pour le maquillage je suis la cause de mon désespoir !
Crédits photo : My Endless Love Photographie
Tout d’abord, je ne suis jamais mais alors JAMAIS allée me faire maquiller chez une maquilleuse ou une esthéticienne. Je ne vais quasiment jamais en salon d’esthétique. Bref, je n’y connais pas grand chose. Donc, pour moi, j’ai pas besoin de me presser… ERREUR NUMÉRO 1 !
Alors voilà, ma super-voisine-adorée, E., a une cousine qui est esthéticienne et maquilleuse. Je la connais de notre enfance, et je sais que c’est quelqu’un de très sympathique. J’avais donc totalement confiance en elle et dans le choix de ma voisine !
On prévoit donc un essai maquillage qui est concluant, mais quand je lui téléphone quelques jours plus tard pour voir si son planning est libre pour le 10 mai… HORREUR… la journée est quasiment pleine ! Il aurait fallu que j’aille chez elle à 8h30 du matin. Sauf que pour moi c’était un peu trop tôt. Surtout si c’est pour attendre ensuite jusqu’à midi pour la coiffure.
Il nous faut donc un plan B. Et ce plan B c’est encore et toujours ma super-voisine qui me le trouve ! Cette fois-ci, ce n’est plus sa cousine mais sa belle-sœur qui est esthéticienne aussi. On décide de faire un essai maquillage où mon Canadien est présent lui aussi afin de valider le maquillage. Et hop ! Voilà que j’ai une super maquilleuse pour mon mariage !
Le plan C
Pour la petite histoire, j’avais un plan C pour le maquillage. Tu connais Claire Tango, alias L’Habilleuse ? Et bien elle habitait juste à côté de chez moi en région parisienne et je suis donc allée chez elle pour qu’elle me fasse un petit cours de maquillage au cas où je ne trouverais pas de maquilleuse pour le jour J. Par chance, j’en ai trouvé une, mais ce petit cours m’a permis d’apprendre à mieux me maquiller. Et, depuis, je mets en pratique ses conseils dès que je peux (oui je ne me maquille pas tous les jours) !
Crédits photo : Studio Éphémère
Et toi ? As-tu aussi eu des déceptions dûes à des prestamis ? As-tu aussi eu du mal à trouver des prestataires pour ta mise en beauté ? T’y es-tu aussi pris un peu (trop) tard ? Raconte !